Le gouvernement français a annoncé un dispositif de financement de 100 millions € en faveur de l’infrastructure pour véhicules électriques rechargeables. L’aide ira aux sociétés installant des stations de recharge sur le réseau routier national.
Dans un effort d’accroissement des capacités infrastructurelles, pour être éligibles, ces stations doivent être équipées d’un minimum de quatre bornes de recharge rapide, dont au moins deux à 150 kW. Le gouvernement prévoit de subventionner l’infrastructure à hauteur de 30 % à 40 %, selon le nombre de chargeurs rapides, a déclaré le ministre des Transports français Jean-Baptiste Djebbari, selon Le Figaro économie.
Recharger en 20 minutes d’ici 2022
Le ministre a partagé sur Twitter un visuel de stations de recharge dans tout le pays : « Vous voyez ces points ? Aujourd’hui, ce sont des aires de service. D’ici 2 ans, ce seront des aires de service avec bornes de recharge très rapide. »
Ces terminaux doivent être capables de recharger en 20 minutes environ d’ici fin 2022. De plus, selon la loi d’orientation sur les mobilités, cette nouvelle aide serait combinable pour couvrir 75 % du coût de raccordement au réseau électrique, a-t-il ajouté.
140 aires à recharge électrique
À l’heure actuelle, la France a 440 aires de service sur son réseau routier, dont 140 comportent des bornes, selon les données du ministère. Auparavant, Jean-Baptiste Djebbari avait annoncé un objectif de 100 000 points de recharge publics d’ici la fin de l’année. Ce chiffre inclut l’installation subventionnée de nouvelles bornes.
Le gouvernement compte également stimuler la demande en véhicules électriques en 2020 via des primes à la casse jusqu’à 11 000 €. Ce lot de mesures vient s’ajouter au plan de relance Covid-19 de 8 milliards € annoncé par le président français Emmanuel Macron en mai l’an dernier. En septembre, le gouvernement a confirmé qu’il réduirait le montant de la prime standard véhicule électrique au cours des deux années suivantes tout en baissant le seuil du malus écologique et en élevant son plafond de sanction.
L’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique AVERE-France a rapporté que 15 812 véhicules électriques et hybrides plug-in avaient été immatriculés le mois dernier (janvier 2021), avec une part de marché de 9,8 %. « Depuis 2010, 486 107 modèles électrifiés rechargeables ont été mis en circulation. L’objectif cumulé pour fin 2021 du contrat stratégique de filière est de 706 000 véhicules en circulation, a déclaré l’Association. »
« Malgré ces progrès très réels, il n’y a pas encore raison de jubiler. Tout d’abord, le plan de relance Covid de mars ressemblait à un M&M’s vert : malgré la couleur de l’extérieur, l’intérieur est marron, a expliqué la directrice France de Transport & Environment Diane Strauss à la fin de l’an dernier.
70 % des voitures neuves sujettes à la prime à la casse étaient à moteur à combustion interne, notamment diesel. Le contraste est marqué avec l’Allemagne où aucune subvention n’est allée aux véhicules thermiques. Le gouvernement est également revenu en arrière sur l’ambitieux plan de taxation CO2 pour les voitures, qu’il a remplacé par un nouveau « malus au poids », symbolique, sur les voitures lourdes, qui ne représentent que 2 % des ventes. »
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